Sécurité Routière au Lycée.

La journée de sensibilisation à la sécurité routière, organisée le mardi 25 mai 2021 au lycée Curie, a permis aux élèves de seconde de mesurer les conséquences que pouvait avoir un accident sur leurs vies. Les effectifs du SDIS 06 se sont joints à cette journée de formation.

Sur le bitume du lycée Pierre- et- Marie- Curie, la voiture percute un conducteur de scooter sur son engin.  Le choc bruyant projette le conducteur et son véhicule à plusieurs mètres devant la voiture bélier… elle ne roulait pourtant qu’à 30 km/heure.   Au sol, le scooter est détruit, son conducteur reste inerte et ne donne plus signe de vie… heureusement nous venons d’assister à une simulation, le conducteur du 2RM n’était qu’un mannequin de la sécurité routière. 

Les élèves amassés sur les côtés de la démonstration échangent entre-eux  « Franchement, ça fait peur, C’est pire qu’une cascade » . Une cascade qui pourrait coûter des vies, dans la réalité. Faire prendre conscience par la pratique et les mots, c’est la rengaine répétée en boucle, au gré des ateliers, lors de cette journée de sensibilisation à la sécurité routière auprès des secondes du lycée Curie. « Les jeunes manquent parfois de bon sens. Ils pensent être immortels, que ça n’arrivera qu’aux autres, qu’il y a les assurances pour ça… » , décrit l’un des instructeurs de l’opération se refusant pourtant de tomber dans la caricature.

En ligne de mire : les deux- roues Un verre de trop. Un « chichon » fumé entre potes. Une démonstration de voltige pour impressionner son passager ou les copains au bord de la route, Une désinvolture dans le port des gants et du casque…  Et le drame arrive au tournant… et parfois la mort.

Un des intervenant de la journée rappelle aux lycéens la funeste réalité des chiffres : « En France, il y a 130 décès par an de jeunes de 16- 18 ans, avec un pic à 17 ans. » En ligne de mire, les deux roues, dans l’un des quatre ateliers l’accent est mis sur l’équipement réglementaire, ultime rempart contre l’asphalte. « En Europe, la région Paca est numéro 1 pour les greffes de peau. C’est une catastrophe » , regrette l’intervenant, jamais avare en chiffres macabres. Dans un autre atelier, un ancien commissaire de police explique aux élèves les conséquences pénales lors d’un accident grave ou mortel lorsque l’on est l’auteur de l’erreur…  Une journée qui donne de quoi réfléchir.