ESABAC fête ses 10 ans

En présence des élèves, anciens et actuels, l’établissement a fêté les dix ans d’existence de sa filière binationale qui permet aux lycéens d’obtenir un double diplôme, français et italien.

S’il fallait choisir un terme pour définir les liens qui unissent les lycéens de cette filière franco-italienne, ce serait le mot « famille ». « En trois ans, nous nous sommes découverts, enrichis, cultivés », résume une élève de terminale. Esabac, c’est une section binationale, ouverte à titre expérimental en 2008.

« L’idée de proposer ce parcours aux élèves du bassin semblait aller de soi, considérant la position géographique de notre Lycée, résume le proviseur Dominique Ramo. Au fil des ans, le succès de la section auprès des élèves et des familles s’est rapidement affirmé. Les effectifs sont passés de 8 élèves en seconde en 2008 à 27 élèves en 2018. »

250 élèves en 10 ans

En 10 ans, la section Esabac a ainsi formé près de 250 lycéens avec un taux de réussite au bac qui avoisine chaque année les 100%, « avec souvent de très belles mentions ».

« Ce sont des élèves particulièrement impliqués dans la vie de l’établissement. Entre eux, les notions d’entraide et de solidarité sont primordiales. Esabac, ce n’est pas seulement une classe, c’est aussi un projet avec des voyages en seconde et en première, des sorties pédagogiques et un partenariat avec le lycée Aprosio à Vintimille en terminale », détaille Céline Bartoletti, proviseure adjointe.

Et Dominique Ramo de préciser: « À l’issue du parcours, la plupart des élèves valorisent leur double diplôme en choisissant des filières dans l’enseignement supérieur tournées vers l’international. Environ 30 % d’entre eux poursuivent leurs études en Italie. D’autres intègrent de grandes écoles comme Science Po Menton ou l’École Centrale à Paris ».

Chaque année, l’établissement reçoit une quarantaine de candidatures pour intégrer la filière dès la seconde. Elle en sélectionne 24. « Les critères d’entrée dans ce parcours se fondent sur la motivation des candidats, leur capacité de travail et leur projet d’orientation. Ce qui permet de toucher toutes les catégories sociales », précise Dominique Ramo. (source : Nice-matin )